Comment ajuster vos repas en fonction de votre niveau d'activité physique ?
DÉCLIC
Harielle Leze
6 min read
1. Est-ce bien nécessaire d'adapter son alimentation à son niveau d'effort ?
Et bien oui : plus on bouge, plus on brûle, plus il faut recharger la machine. Mais l’équilibre n’est pas qu’une question de calories. Il s’agit d’apporter à son corps l’énergie, les nutriments et le timing dont il a besoin pour performer, récupérer, et éviter les coups de pompe ou les blessures.
Une alimentation trop riche par rapport à la dépense ? Stockage garanti. Trop restrictive ? Fatigue, récupération difficile, voire contre-performance
Adapter son alimentation à son niveau d’activité physique : voilà une promesse qui fait rêver autant les sportifs aguerris que les marathoniens en herbe. Voici un guide complet, nourri de science, de bon sens et d’un soupçon de recul, pour manger juste… et bon.
2. Comprendre ses besoins : l’équilibre énergétique
L’équilibre énergétique, c’est la différence entre ce que vous consommez (calories des aliments) et ce que vous dépensez (métabolisme de base, activité physique, digestion…).
Si vous bougez peu, vos besoins sont plus faibles : l’excès finit en réserve.
Si vous augmentez la cadence, il faut ajuster l’apport pour éviter la panne sèche.
Cet ajustement n’est pas figé : il évolue selon les cycles d’entraînement, les saisons, l’âge, le sexe, et même le stress ou le sommeil (Paris-Saclay).
3. Périodiser ses repas : s’adapter à la charge d’entraînement
La plupart des sportifs alternent phases d’entraînement intense, périodes de récupération et jours de repos.
Jours de repos ou activité légère : Privilégiez une assiette riche en légumes (environ 50 %), le reste partagé entre protéines et féculents. Un fruit ou un laitage en dessert complète le tableau.
Jours d’entraînement intense : Augmentez la part de féculents (jusqu’à 50 % de l’assiette), réduisez un peu les légumes, gardez une part stable de protéines. Les collations (fruits, produits laitiers, barres céréalières) deviennent utiles pour soutenir l’effort et la récupération (La Clinique du Coureur).
Cette « périodisation » permet d’éviter la monotonie et de coller au plus près des besoins réels du corps (Burgerstein fondation).
4. Le timing des repas : une question de digestion.
Manger juste avant une séance intense ? Mauvaise idée.
Avant un effort doux : Un repas léger 1h avant suffit.
Avant un effort intense : Prévoyez 3h de digestion pour éviter les désagréments digestifs.
Le timing des repas et collations influence directement la performance et le confort pendant l’effort.
5. Avant, pendant, après : que manger autour de l’effort ?
Avant l’effort :
Objectif : Fournir de l’énergie, éviter la faim, limiter les troubles digestifs.
Misez sur : Glucides complexes (pain complet, céréales, fruits), un peu de protéines (yaourt, œuf), peu de graisses.
Évitez : Les plats lourds, gras, riches en fibres juste avant l’effort.
Pendant l’effort :
Objectif : Maintenir l’énergie, éviter la déshydratation.
Misez sur : Eau, boissons isotoniques, collations rapides (barres, fruits secs) si l’effort dépasse 1h.
Évitez : Les aliments difficiles à digérer, les boissons trop sucrées ou gazeuses.
Après l'effort :
Objectif : Reconstituer les réserves, réparer les muscles, réhydrater.
Misez sur : Protéines (poisson, œuf, légumineuses), glucides complexes (riz, pâtes, quinoa), légumes variés, eau.
Astuce : Une collation riche en glucides et protéines dans l’heure qui suit optimise la récupération.
6. Adapter la composition des repas : exemples concrets
a) Journée sédentaire ou repos
Petit-déjeuner : Fromage blanc, fruits frais, poignée d’oléagineux, thé ou café.
Déjeuner : Grande salade de légumes variés, filet de poulet ou tofu, petite portion de quinoa, fruit.
Dîner : Poisson ou œufs, légumes vapeur, un peu de riz complet, yaourt nature.
b) Journée d’activité modérée (marche, vélo, fitness doux)
Petit-déjeuner : Porridge flocons d’avoine, lait, banane, quelques noix.
Déjeuner : Légumes, féculents (pâtes complètes), viande blanche ou pois chiches, fruit.
Dîner : Omelette, légumes sautés, tranche de pain complet, fromage frais.
c) Journée d’entraînement intense ou compétition
Petit-déjeuner : Tartines de pain complet, confiture, œufs, jus de fruit frais.
Déjeuner : Pâtes ou riz, viande maigre ou alternative végétale, légumes cuits, compote.
Collation pré-entraînement : Banane, barre de céréales, yaourt à boire.
Dîner : Poisson, pommes de terre vapeur, légumes, laitage. un gain de temps considérable. L’astuce ? Réutiliser certains plats ou ingrédients pour plusieurs jours et prévoir des repas simples à préparer en cas de besoin. Ce système vous permet de mieux gérer vos courses, de réduire le gaspillage et de gagner en sérénité.
7. Collations et timing
Quand l’entraînement tombe entre deux repas, ou si la séance est longue, les collations deviennent vos alliées.
Avant : Fruit, barre de céréales, yaourt.
Après : Lait chocolaté, poignée d’amandes, tartine de pain complet et fromage frais.
Le but : éviter la fringale, soutenir la récupération, et ne pas arriver affamé au repas suivant
8. Hydratation
Avant l’effort : Hydratez-vous régulièrement dans la journée.
Pendant l’effort : Eau toutes les 15-20 minutes, boissons isotoniques si l’effort dure plus d’1h.
Après l’effort : Eau, éventuellement eau gazeuse riche en minéraux, pour compenser les pertes.
La déshydratation, même légère, nuit à la performance et à la récupération (Pharmazon).
9. Adapter l’alimentation selon les objectifs
a) Perte de poids
Créer un déficit calorique, mais sans sacrifier la qualité nutritionnelle ni la masse musculaire.
Privilégiez les protéines maigres, les légumes, les féculents à index glycémique bas.
Ne sautez pas de repas, évitez les régimes trop restrictifs.
Associez activité physique et alimentation équilibrée pour préserver le métabolisme et la masse musculaire (Le guide Santé).
b) Prise de masse ou amélioration de la performance
Augmentez l’apport calorique, surtout via les glucides et les protéines de qualité.
Fractionnez les repas, ajoutez des collations.
Surveillez la récupération et l’apport en micronutriments pour éviter les carences.
10. Les erreurs fréquentes à éviter
Manger trop ou trop peu par rapport à l’effort fourni
Négliger les protéines ou les glucides
Oublier l’hydratation
Tester de nouveaux aliments le jour J
Faire l’impasse sur la récupération
11. Cas particuliers : végétariens, végans, sportifs à horaires décalés
Végétariens/végans : Surveillez l’apport en fer, B12, calcium, oméga-3. Variez les sources de protéines (légumineuses, tofu, quinoa, oléagineux).
Horaires décalés : Fractionnez les repas, misez sur les collations, évitez les longues périodes à jeun.
13. Pour aller plus loin : ressources et conseils
En résumé :
Ajuster ses repas selon son activité physique, c’est avant tout une affaire d’écoute de soi, de bon sens et d’adaptation progressive. Ni privation, ni excès : juste ce qu’il faut, quand il faut, pour bouger, progresser… et se faire plaisir à table comme sur le terrain.
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